Le maire Moudenc s’est fait élire en promettant une chose : plus de sécurité.
Tout en augmentant les impôts locaux qu’il ne devait pas augmenter (+15%), il a doublé le nombre de flics : de 2014 à 2017, on est passé de 150 à 300 municipaux, de 21 à 350 caméras ! Un dispositif très limité, quand on observe que les cambriolages et les violences sexuelles ont augmentées en 2016. La logique répressive est interminable, et coûteuse (d’autant plus en temps de soit-disant crise).
Notre maire a lancé un appel récent à l’État réclamant plus de moyens policiers : Toulouse se transformerait-elle en endroit insécuritaire ? C’est en tout cas ce qu’il affirme dans nos boîtes aux lettres, dans son journal, … Une partie de ses sbires, rassemblés dans le collectif « Les Jeunes avec Moudenc », affirme (sans preuve) que les interventions policières ont doublées depuis son élection (2014). Ils oublient de préciser que ces arrestations sont motivées par des raisons totalement absurdes à savoir : consommation d’alcool au bord de la Garonne, mendicité, tapage nocturne à la Prairie des Filtres, délit de faciès, …
Le comportement policier est disproportionné et témoigne d’une recherche de sensations fortes par ces fonctionnaires. à quand un flic par habitant ? L’objectif de la municipalité est de percevoir des revenus par le pouvoir exécutif.
Contextualisons maintenant les propos de Moudenc. Cette logique répressive est emblématique de la gouvernance publique contemporaine qui ne cherche pas à résoudre les problèmes (les tensions sociales) à leur racine : les inégalités économiques liées (entre autre) à la propriété privée. Cette misère croissante entraine des comportements dangereux pour soi-même comme pour autrui. Les Jeunes Libertaires refuse de blâmer ces individus « nécessiteux » car rejetés de la société, et revendique un changement radical de l’ordre socio-économique.